Calendrier de l'Avent - Be True To Yourself – 23

Calendrier de l'Avent - Be True To Yourself – 23

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Et après ? 

Je ne sais pas pour vous, mais cette dernière ligne droite avant Noël me semble interminable et quelque peu chaotique, à l’image de cette année riche en émotions bariolées (comprenne qui pourra) : zéro cadeau, zéro carte de vœux, peut-être également zéro bûche (#mafaute) et zéro train (#pasmafaute)... Si S&P devait réévaluer ma note, je rejoindrais sans nul doute le Liban au rang des mauvais élèves, perturbateurs et particulièrement indisciplinés (en même temps, s’il y a un peu de konafa qui traîne quelque part, ça ne me dérangerait pas plus que ça #Ilovelebanon). 

Avant les prises de bec familiales au pied du sapin, (quasi) aussi incontournables que les marrons le sont à la dinde ou les haricots au gigot, les mines déconfites et l’œil hagard après un poil trop de kir royal et de brie truffé pour la route, il est déjà temps de penser à l’après et à un peu plus loin, soit la nouvelle année et par la même occasion, la nouvelle décade qui commence. Quand on pense à l’avenir, on le fait toujours à l’aune d’un passé plus ou moins lointain et du présent qui ne l’est déjà plus pour longtemps, en espérant, soit qu’il soit aussi bon (#petitveinard), soit totalement différent (#nouveaulookpourunenouvellevie) soit franchement meilleur (#allerplushaut), soit légerement moins naze (#dépité). 

Quelle que soit la manière de l’envisager, l’avenir a cela d’excitant qu’il n’est jamais (totalement) prévisible, la foudre de l’inattendu pouvant vous frapper à tout moment avec un contentement non dissimulé, l’œil espiègle et le sourire en coin, voire le rire goguenard (la foudre, à l’instar de la vie, est une grosse farceuse). L’avenir c’est l’inconnu, et l’inconnu, par définition, ça fait peur… Rien d’étonnant donc à ce que nous puissions passer un temps fou à converser sur, imaginer, fantasmer le futur en espérant ainsi pouvoir y être préparé et calmer un peu nos angoisses (non, non, non, je ne parle pas du tout pour moi là #FAUX, j’ai toujours adoré les surprises #VRAI). Mais si l’on savait vraiment à l’avance tout ce qui allait se passer, d’une part, on n’apprécierait ni l’excitation de la découverte, ni l’exploration des contrées inconnues et de l’autre, on s’ennuierait ferme dans cette prévisibilité insipide et mollassonne, non ? 

En ce 23ejour de l’avant, je vous invite à penser à l’avenir, à l’appréhender dans la multitude de ses possibles, à faire votre to-do-list de l’année et de la dizaine à venir, avec quelques châteaux espagnols comme dirait un très bon ami à moi (ses oreilles siffleront sans doute un peu ce soir – ça t’apprendra à ne jamais me lire Toi), parce qu’à défaut de savoir de quoi demain sera fait, quelques étoiles et paillettes dans les yeux, ça fait des fois du bien. Et de ce qu’il adviendra demain, et bien… On verra bien.

Des bisous et des châteaux espagnols, 

Vénusia

L'histoire de la photo: je l'ai prise à Nyon, il y a de cela quelque temps... J'aime le banc qui invite à s'y poser et la nuit à rêver un peu, voire plus si le coeur nous en dit.