About Love & Valentine's...

En cette journée célébrant l’Amour et les amoureux, mes pensées vont tout particulièrement aux cœurs esseulés, éconduits, chagrins, écorchés ou banalement brisés (vous auriez pu être un peu plus original, sérieusement)… Aux Sans Valentins et Valentines, dont l’être aimé s’est fait la malle, perdu en chemin, ou bien à ceux qui l’attendent encore et toujours…

Ah ! L’Amour… Cette petite chose si mystérieuse, tantôt brûlante, tantôt glaçante, qui aime tant retourner nos tripes et jouer avec nos nerfs, nous transporter l’espace d’un instant aux cieux de l’Olympe et celui d’après dans les eaux troubles et tourmentées du Styx.

Ah ! L’Amour… Ce petit joueur qui se délecte tant à faire les montagnes russes, souffler le chaud et le froid sur nos cœurs nus de pauvres mortels, tel un mitigeur à l’ancienne (ceux qui ont eu le plaisir d’en expérimenter la douche écossaise dans un motel perdu de la campagne bavaroise sauront de quoi je parle).

Ah ! L’Amour… Ce petit essentiel sans lequel la vie serait aussi insipide qu’une blanquette sans sel (petit aparté au passage à ma sœur ; la dernière était rudement bonne et n’en manquait point, elle), qui sait la rendre tantôt aussi divine qu’un entremet Pierre Hermé, tantôt aussi amère qu’un shoot matinal de gingembre citronné.

Mais je m’égare, ce qui est à vrai dire bien normal, l’Amour étant maître comme nul autre pareil pour étourdir l’esprit et faire perdre la tête… Revenons donc à vous, mes Sans Valentins et Valentines. Pour apaiser vos cœurs endoloris, je ne vous dirai pas que quelqu’un vous attend quelque part, car je n’en sais à vrai dire fichtre rien – et j’entends déjà une petite voix espiègle me glousser à l’oreille que vous ne l’avez pas choisi très futé s’il attend encore dans son coin depuis tout ce temps, le con…

Je vous dirai plutôt ce que Maman me disait souvent lorsque j’étais enfant, non pas « crois-en mon expérience ma fille, les hommes, ce sont tous des connards » – et Papa d’ajouter furtivement « et les femmes, des connasses » – mais que l’Amour, c’est comme l’argent, ça va, ça vient… Que plaie d’amour (comme d’argent), n’est pas mortelle et que le temps apaise, à défaut de guérir parfois, toutes les peines… Et de tout simplement « Carpe Diem » quand il pointera à nouveau le bout de son nez… Et ça, par contre, c’est moi qui vous le dis : il le fera, tôt ou tard, car l’Amour est un petit farceur caméléon, qui adore surprendre et jouer à cache-cache, mais surtout et par-dessus tout, être au centre l’attention. Ce qui n’est en soi pas si difficile, à qui sait garder le cœur et les yeux ouverts, car l’Amour est en réalité partout. Pas forcément sous les traits d’un prince égaré sur son fidèle destrier (et qui ne connaît pas Google Maps) ou d’une belle au bois roupillante (et qui a un peu trop levé le coude hier soir), ou l’inverse : il est dans ce sourire furtif capturé au détour d’une rue, ce regard complice l’espace d’un instant, ce frôlement de mains, le chant d’un oiseau, la rosée du matin, un coucher du soleil, un ciel étoilé et j’en passe… L’Amour est partout parce que c’est tout simplement la vie. Ou l’inverse.

À l’occasion de la Saint-Valentin, Ace Studio a réalisé un éditorial plein d’amour et de douceurs… Car c’est bien connu, l’Amour est un incorrigible gourmand ! Un grand merci aux talentueux Szymon Borkowski et Vanessa Luzon, aussi craquants et délicieux dans la vie qu’en photos !

Joyeuse Saint-Valentin à tous !