Calendrier de l'Avent - Be True To Yourself – 15

 Calendrier de l'Avent - Be True To Yourself – 15

Cappuccino_Horrorjpg

De l’indulgence

Les rares personnes qui lisent ce que je raconte auront remarqué qu’il manque deux jours à mon calendrier de l’Avent… « C’est pas très sérieux, pourquoi t’as pas publié ? », « tu sais que le concept du calendrier de l’Avent, c’est de publier tous les jours ? » ai-je donc entendu ce matin, grignotant bien somnolente mon croissant accompagné de mon cappuccino saupoudré de cacao (sacrilège soit dit en passant) dans une sympathique boulangerie de quartier (je sais, cette contextualisation peut sembler WTF et guère utile à mon propos mais j’ai toujours aimé poser le cadre à défaut d’y être). Alors, OUI, je sais, j’avais saisi le concept, MERCI. Et OUI, j’aurais voulu m’y tenir et OUI, encore, je m’en veux de n’avoir pas ici réussi. Mais des fois, le temps et surtout la disposition d’esprit pour écrire viennent à manquer et je préfère ne rien publier si je ne suis pas satisfaite de ce que j’ai fait, n’ayant jamais été une adepte du travail bâclé. Il n’empêche, après cette aimable échange matinal, j’ai la douloureuse impression d’avoir sur le front un magistral « Looser » clignotant gaiement en alternance avec un « Failed » (oui, mes échecs me parlent en anglais, ils riment à l’international). Ouch. Ça fait un peu mal.
 
Après cet étiquetage légèrement désagréable (euphémisme) vient le temps de l’analyse, de la remise en question et de la réflexion sur ce que l’on aurait pu ou dû faire différemment… Ou pas. « À l’impossible, nul n’est tenu » et « vouloir, c’est pouvoir » se disputent la prééminence de mes cogitations dominicales. Et entre ces deux poncifs mon cœur balance indiscutablement. En m’organisant différemment, j’aurais certainement pu y arriver. Mais l’imprévu, l’humeur, l’inspiration, la motivation, la fatigue et autres éléments contextuels pas forcément évidents (au propre comme au figuré) font parfois qu’on échoue à faire ce que l’on avait prévu. Ça arrive. Et il n’y a au final pas mort d’homme (poncif quand tu nous tiens, ce dimanche s’y prête bien) mais il vaut mieux, à mon humble avis, faire parfois un pas de côté quand le moteur se grippe et a juste besoin d’un peu d’huile pour redémarrer - l’huile étant une subtile métaphore du repos, de la détente ou du baume au cœur - que de forcer jusqu’à ce que ça fume… Soudain, alors que j’imagine le capot fumant de mon cerveau, cet incontournable classique éponyme de la variété française envahit mon esprit*. Ouch. Ça, par contre, ça fait vraiment mal.
 
Des bisous, de l’huile et un peu d’indulgence,

Vénusia

*Pour ambiancer à coup sûr votre prochaine St-Sylvestre dans un Back to 90’s digne de ce nom, c'est par ici. Ne me dites pas merci, c’est cadeau.


#beanace #betruetoyourself #becreative #creativestudio #christmas #content #contentcreator #communication