Calendrier de l'Avent - Be True To Yourself – 12

Calendrier de l'Avent - Be True To Yourself – 12


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Dans le noir 

S’il y a une tradition que j’affectionne particulièrement dans cette période de l’Avent, c’est d’aller voir le traditionnel film de Noël, avec plein de méchants vilains, de gentils héros, de rebondissements attendus, de leçons d’espoir, de courage et de persévérance, le tout couronné d’un incontournable happy end outrageusement monochromatique. La vie étant parfois ce qu’elle est (vous compléterez à votre guise), cela fait quand même parfois du bien. 

J’avais donc initialement en tête d’aller voir ce soir le dernier Disney, soit le deuxième volet de la Reine des Neiges (remember, j’ai 10 ans) et me mettre aussi plein de paillettes dans mes yeux à moi, en sus des flocons, mais la vie réservant toujours son lot de surprises (elle est particulièrement généreuse avec moi, elle sait que j’adore ça), je me suis finalement retrouvée dans une salle obscure à regarder The Irishman, allez donc savoir pourquoi (ha si, peut-être parce que j’ai laissé la primeur de décider à mes comparses d’aventures cinématographiques du jour). 

Et bien, comment dire… C’était une expérience intéressante. Intéressante certes, mais surtout interminable. Le Titanic du film de gangster avec un De Niro certes toujours grandiose mais qui n’en finit pas de ne pas mourir après 210 minutes de WTF, de services rendus expéditifs et de jolis plans sombres bien proprets mais indéniablement esthétiques. 210 minutes, ça fait 3 heures et demi et ça vous laisse du temps pour passer en revue tous les méandres de votre vie (cogitation et introspection éternelles), à piquer deux ou trois petits sommes, à sursauter quand ça dégaine un flingue ou que ça braille un peu trop fort, à avoir faim, soif, mal au genou et j’en passe et surtout, surtout, à avoir envie que ça s’arrête… Je vous laisse imaginer mon soulagement quasi euphorique au générique de fin… Maintenant que j’en suis libérée et délivrée (elle était facile), je ne peux que vous conseiller d’y aller, juste pour l’aventure d’expérimenter la salle obscure de manière aussi extensive : vous n’imaginez pas l’effet que ça peut faire à votre esprit (prises de conscience, grandes décision et tournants de vie à l’horizon) d'être captive, entourée de tous ces gens, dans le noir. Et pour ça, je dis « Merci Scorsese ». Mais il faudra quand même que j’aille voir ma Reine des Neiges, moi.  

Des bisous et une salle obscure, 

Vénusia 

#Avent #Christmas 

#betruetoyourself #becreative #beanace